Tuesday, September 9, 2014

MOMMY de Xavier Dolan la Première Montréalaise

La Première de MOMMY le 8 septembre 2014 @ La Place Des Arts
photo © Lena Ghio 2014

Récipiendaire du Prix du Jury lors de la 67e édition du Festival de Cannes MOMMY de XAVIER DOLAN prendra l’affiche dès le 19 septembre  prochain.

Avec enthousiasme, je me rends au visionnement de presse de ce film si louangé, réalisé par un jeune prodige Québécois. Le film ouvre sur la mère, Diane "Die" Després, interprétée corps et âme par ANNE DORVAL, qui va réclamer son fils, Steve O'Connor Després, un ado atteint de TDAH -Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité qui vient de mettre un des jeunes pensionnaires où il est institutionnalisé en feu, interprété avec beaucoup de vivacité par ANTOINE OLIVIER PILON. On comprend vite que le drame illustre un complexe d'oedipe profond de la part de Dolan, ce qu'il reconnaît depuis le début de sa carrière cinématographique avec son premier film J'ai tué ma mère. Entre bientôt en scène Kyla, superbement jouée par SUZANNE CLÉMENT, une voisine qui est visiblement traumatisée. Les trois personnages mèneront un combat difficile, émouvant, dérangeant pour tenter de réparer leur vie et leur équilibre.

Ce que j'ai aimé de ce film est son coeur, la musique est bien situé avec le rythme de l'action en cours, et les blagues vaches basées sur le quotidien commun, exemple quand la mère retourne à la maison avec des groceries et que son sac se déchire en plein milieu de la rue.

Il y a cependant des bémols dans cette production qui ont perturbé mon appréciation globale du film. Deux exemples illustrent mon point: une scène où les trois protagonistes sont dans un magasin à 1$, voilà que Steve décide de se trancher les poignets dans une allée. Déjà que cette prise est maladroite, mais les gens dans le magasin réagissent comme des idiots. Personne n'appelle 911! La scène suivante on voit Die et Kyla trainé Steve qui saigne hors du magasin. Cela ne se tient pas. Quand quelqu'un se coupe les poignets comme dans le film, il ne faut pas lever la personne ni la faire marcher pendant que le sang coule. Il faut appliquer de la pression et arrêter l'écoulement sanguin le plus vite possible et attendre l'arrivée des ambulanciers. L'autre scène illogique est le moment quand un préposé de l'institution où Steve vient d'être admis lui enlève la camisole de force dans le corridor devant la réception. Ceci ne se fait pas. Les camisoles de force ne se font enlevées qu'au moment où la personne est dans un lieu sécure.

photo© Lena Ghio 2014

-LENA GHIO

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